Constance Morel avait 24 ans quand elle a quitté le Québec pour aller faire à Fissel, au Sénégal, un stage environnemental qui lui a permis d’acquérir de nouvelles connaissances et de découvrir un nouveau mode de vie.
Elle a d’abord été marquée par l’accueil chaleureux des gens du pays, accueil qui lui a permis, après quelque temps, de se sentir membre à part entière de la famille au sein de laquelle elle a séjourné. Malgré les différences culturelles très présentes tant pour les stagiaires que pour les Sénégalais eux-mêmes, la bonne entente règne entre les gens. La religion et la famille sont les deux piliers autour desquels s’articulent les activités qui rythment leur quotidien. « On apprend aussi beaucoup de choses sur soi durant un tel stage : notre réaction à des situations improbables, l’ouverture, l’adaptation, etc. On apprend à mieux se connaître surtout. Leur façon de travailler est très enrichissante, surtout pour une personne habituée au mode occidental axé sur la productivité. Lorsque je suis revenue au Québec, j’étais beaucoup plus « relax » et je relativisais beaucoup plus par rapport aux situations stressantes. Bref, j’ai appris énormément, ceci n’est qu’un résumé très concis de tous mes apprentissages. Il faut vivre la chose. L’expérience est l’apprentissage en soi. »
Constance résume ainsi l’impact qu’a eu le stage sur certaines de ses habitudes de vie : « Je dirais que je prends davantage les choses avec un grain de sel maintenant. J’ai appris beaucoup, mais mes habitudes n’ont pas vraiment changées. Peut-être plus mon attitude. En même temps, on ne peut toujours s’attendre à changer du tout au tout malgré qu’on vive des choses très différentes de chez soi. Cela dépend d’une personne à une autre j’imagine. Pour ma part, il est certain que je reste avec des apprentissages qui auront marqué ma vie et des souvenirs impérissables. »