Les sept lunes de Maali Almeida, par Shehan Karunatilaka, éditions Calmann-Lévy
Traduit pour la première fois en français, l’écrivain sri-lankais Shehan Karunatilaka nous livre ici son deuxième roman. En 1990, le photographe de guerre Maali Almeida se réveille dans l’au-delà pour apprendre qu’il vient d’être assassiné et qu’il dispose de sept jours pour résoudre son propre meurtre. Un meurtre lié à la guerre civile qui fait rage… Porté par une écriture dense, ce roman mêle brillamment événements historiques et mythologie du Sri Lanka. Idéal pour en savoir plus sur ce petit pays peu mis en lumière.
Travailler moins ne suffit pas, par Julia Posca, éditions Écosociété
L’autrice de l’essai satirique Manifeste des parvenus aborde ici la question délicate du temps de travail. À l’heure où l’enjeu revient de plus en plus sur le tapis et où le manque de temps (principalement dû à l’emploi) nuit à la qualité de vie générale, Julia Posca analyse les tenants et aboutissants d’une réduction du temps de travail, et nous explique en quoi celle-ci, telle que conçue à l’heure actuelle, peut paradoxalement renforcer l’idéologie capitaliste dominante.
Un sacrifice tout naturel, par Martin PM, éditions Atelier 10 et de la Pastèque
Ce reportage en bande dessinée est le premier de la collection « Journalisme », fruit de la collaboration entre les éditions Atelier 10 et de la Pastèque, qui vise à mettre de l’avant ce format. Martin PM, professionnel de recherche en écologie et vulgarisateur scientifique, passe à la loupe la destruction continue des milieux naturels au Québec et la façon dont les institutions qui censées les protéger ne font qu’accélérer les choses. Un format accessible pour un sujet difficile mais nécessaire à garder en vue.
Partir de loin, par Caroline Dawson et Maurèen Poignonec, Éditions de la Bagnole
Caroline Dawson, autrice du roman autobiographique Là où je me terre, revient à nouveau sur son parcours d’immigration, cette fois dans un album jeunesse. Alors que ses deux enfants lui demandent quand elle a pris l’avion pour la première fois, Caroline leur raconte son arrivée au Québec, la veille de Noël, à l’âge de sept ans, et l’adaptation plus ou moins difficile qui s’en est suivie. Le traitement du sujet est bien adapté pour les enfants, notamment grâce aux petites touches d’humour qui parsèment l’histoire et aux illustrations lumineuses de Maurèen Poignonec. Dès 6 ans.