Mariannick Mercure, novembre 2015
Le Trou du diable – microbrasserie et broue pub, est un exemple de succès entrepreneurial avec une croissance fulgurante depuis sa création il y a une dizaine d’années. Mais cette coopérative de travail fait beaucoup plus qu’offrir des produits de qualité : Elle est enracinée dans son milieu et participe activement au développement de Shawinigan.
Pour Franck Chaumanet, cofondateur, c’est une véritable relation donnant-donnant que l’entreprise a développée avec sa communauté : « Nos tables ont été fabriquées par un artisan local, une bonne partie de nos aliments sont aussi achetés localement, nous exposons des toiles d’artistes du coin… Et ces gens, et bien ils viennent pratiquement tous manger ici et ils amènent de la clientèle. »
Leur modèle d’entrepreneuriat collectif n’a rien à envier au modèle économique classique, puisque malgré plus de 1000 points de vente au Québec, près de 80 employés et l’ouverture d’un centre de production dans l’ancienne usine Wabasso il y a à peine deux ans, Le trou du diable annonçait récemment qu’elle augmenterait à nouveau sa production.
« Notre philosophie est d’offrir des produits de grande qualité à des prix accessibles, mais aussi de participer au maintien du tissu social de notre communauté. » – Franck Chaumonet, cofondateur de la coop « Le trou du diable ».
Une des clés de ce succès semble tenir au fait que leur modèle d’affaires est extrêmement varié, alliant volets culturels, sociaux et même sportifs : « De la salle Wabasso ou l’on organise toute sorte d’évènements culturels, à notre participation aux paniers de Noël Rolland Bertrand, en passant par l’organisation de la « série du diable », une série de courses attirant des milliers de coureurs chaque été, nous avons su rester toujours profondément ancrés dans notre communauté».