Un texte de Culture Trois-Rivières par Laurence Chartrand – avril 2021
La culture fait du bien, et malgré la distance, Culture Trois-Rivières vous la partage! À travers la voix de ses employés, de ses partenaires, de ses clients, de personnalités et d’artistes, osez découvrir un nouveau remède culturel. Diane Cyr, fidèle cliente de Culture Trois-Rivières, explique ici comment les arts et la culture lui font du bien.
« La musique c’est la vie et il n’y a pas de vie sans musique », s’exclame Diane Cyr lorsqu’on lui demande de décrire son remède culturel.
Chez Culture Trois-Rivières, Diane Cyr est connue comme étant une fidèle cliente passionnée des arts de la scène. Elle assiste à environ 90 spectacles par année, à Trois-Rivières et ailleurs au Québec. D’ailleurs, en raison des reports liés à la COVID-19, Diane compte une quarantaine de spectacles pour lesquels elle avait des billets qui sont en suspens.
Son intérêt pour la musique est né de sa mère, qui lui faisait écouter des chansons françaises et américaines. « Il y avait toujours la radio qui jouait dans la maison », se souvient-elle. Aujourd’hui, bien que Diane apprécie la musique de plusieurs époques et genres, c’est celle des années 60 et 70 qui la rejoint particulièrement. « À mon avis, c’est l’époque la plus prolifique de la musique, tant québécoise qu’internationale. »
L’époque des Beatles, mais aussi de plusieurs groupes québécois fondés dans ces années, a laissé plusieurs classiques qui sont encore appréciés aujourd’hui et qui le resteront, selon elle.
Diane considère que la musique a plusieurs effets positifs sur elle, comme entre autres l’aider à relaxer et à se concentrer. Son remède culturel est omniprésent dans sa vie; la preuve, chaque soir, elle s’endort au son de la musique et chaque matin, c’est aussi ce qui la réveille. « C’est paradoxal, car ça m’endort, mais du moment que la musique part le matin, ça me réveille. Pendant que j’écoute la musique, je ne jongle pas avec d’autre chose », dit-elle.
Ses albums favoris jouent également dans sa voiture lorsqu’elle se décide à partir en roadtrip, activité qu’elle affectionne particulièrement, surtout l’été. « La route, la musique, le soleil, je n’ai pas besoin de rien d’autre », indique Diane, qui se fait d’ailleurs appeler « le jukebox » par ses amis, en clin d’œil à sa passion et ses connaissances d’un grand répertoire musical.
Bien connue de l’équipe de Culture Trois-Rivières, Diane est aussi familière avec plusieurs artistes qu’elle affectionne et qu’elle a vus en spectacle de nombreuses fois. Elle a en effet voyagé à travers le Québec et même au Nouveau-Brunswick avec une amie pour suivre des artistes tels que Tocadéo, Guylaine Tanguay, Michel Louvain et Christian Marc Gendron. Les deux femmes peuvent voir jusqu’à 15 fois le même spectacle. « On remarque quand ils se trompent dans leur chorégraphie! », raconte Diane en riant.
« Depuis le temps qu’on voit des shows et qu’on voit des artistes à répétitions, on développe des liens avec ces gens-là. Ça devient des amis, on se connaît presque intimement, donc quand on se voit, on a toujours plein de choses à se dire. »
Les artistes qu’elle va voir en spectacle à répétition vont même jusqu’à lui demander parfois conseil quant à des choix de numéros et de chansons. « En tant que spectatrice et fan, on ne se gêne pas pour faire des commentaires qui se veulent constructifs, explique-t-elle. Il y a des échanges qui se créent. »
En attendant de pouvoir recommencer à assister à des spectacles en personne, Diane se tourne vers des productions présentées virtuellement. Le contact qu’apportent les arts vivants lui manque, mais elle trouve tout de même important de continuer d’encourager l’industrie en ces temps difficiles.
« Bien sûr, ce n’est pas pareil comme un spectacle en salle, mais c’est le pain et le beurre des artistes. Il faudrait que les gens les encouragent encore plus, car il ne faut pas oublier qu’en arrière de ça, il y a toute une équipe de techniciens de son, d’éclairage. Ça en fait du monde qui gravitent autour d’un petit mot qui s’appelle « culture ». »
Au-delà des spectacles, Diane croit que la culture en général est primordiale dans la vie des gens et que chacun devrait se donner la chance de trouver son remède culturel. « Je crois que c’est un enrichissement personnel que les gens se doivent de se payer, peu importe la forme d’art. Autant que du pain et du lait, la culture est une nourriture pour l’esprit. »