Par François Bellemare, Trois-Rivières, Tribune des lecteurs, avril 2017
Dans les années 1960 et 1970, les politiciens québécois d’alors ont osé « prendre leur place » et s’affirmer culturellement. L’éducation pour tous, la culture accessible à tous, la loi 22, la loi 101, l’assurance maladie, la SAAQ, la CSST, l’autonomie financière, le lancement de grandes entreprises voire de multinationales et de grands projets structurants ont suivi cette affirmation. Fort de ses acquis, le Québec peut et doit maintenant s’ouvrir davantage aux autres, soit aux nouveaux arrivants.
Notre société québécoise les attire et je cite à ce titre la nomination de Montréal comme le premier choix au monde par les étudiants pour des études universitaires. Par expérience positive, tous ceux qui vivaient au Québec dans les années 1960 et 1970 se sont, en dépit de l’affirmation d’un nationalisme québécois fort, bien intégrés et ont pu ainsi contribuer au développement du Québec, que ce soit en politique ou dans des postes-clés dans les domaines public et privé.
Gardons notre audace et valorisons nos accomplissements des dernières 50 années. Continuons aussi à avancer et à utiliser toutes les ressources humaines disponibles dans tous les secteurs d’activités, peu importe l’ethnie, la religion ou le pays d’origine. L’intégration des immigrants dans nos médias radiophoniques et télévisuels avec leur musique, leurs films et leurs pièces de théâtre enrichira le peuple québécois et sa culture.
Québécois, Québécoises, arrêtons de craindre l’inclusion! Nous sommes devenus suffisamment solides comme peuple pour inclure l’autre tout en conservant une identité culturelle forte!