Le Pôle d’économie sociale Mauricie est une organisation entièrement vouée au développement de l’économie sociale. Il favorise la concertation entre les différents acteurs de son milieu et soutient la création des conditions favorables à ce modèle entrepreneurial de développement. Il participe ainsi à la vitalité et à la diversification économique du territoire.Justine Lacharité – Agente aux communications au Pôle d’économie sociale – mars 2020

On pourrait commencer cet article en disant qu’il y a encore beaucoup de travail à faire quant à l’égalité et l’inclusion des femmes en entrepreneuriat, et on aurait toutes les raisons de le faire. C’est bien réel, malgré sa progression récente, l’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas acquise, notamment en matière d’équité salariale, de diversité des choix de carrières ou d’accès aux ressources économiques et politiques. Par contre, on remarque que depuis déjà quelques années, plusieurs initiatives sont nées dans le but de promouvoir et de renforcer l’entrepreneuriat féminin au Québec et c’est ce dont j’ai envie de jaser avec vous.

Au Québec, on compte plus de « 220 000 employé.e.s »1 qui travaillent tous les jours dans une entreprise d’économie sociale. À l’heure actuelle, les femmes représentent exactement « 66 % de la main-d’œuvre »1 qui chaque jour, jouent un rôle prépondérant, tant comme fondatrices d’entreprises, administratrices, salariées et bénéficiaires. Les valeurs démocratiques d’équité et de solidarité, le mode de gouvernance et l’impact social dont les entreprises collectives s’imprègnent font partie des raisons pour lesquelles plusieurs femmes se tournent vers ce type d’organisation. 

Des initiatives d’ici, pour les femmes d’ici !

Ayant pour objectif de combattre les préjugés, de promouvoir et de renforcer l’entrepreneuriat féminin au Québec, plusieurs organisations se sont penchées sur la question afin de générer des actions concrètes. On peut penser à Femmessor qui dédie sa mission au développement de l’entrepreneuriat féminin partout dans la province ou encore au Centre d’entrepreneuriat féminin du Québec (CEFQ) qui a pour mission de donner aux femmes tous les moyens d’optimiser leur potentiel entrepreneurial et d’accéder à la réussite et à l’indépendance financière. Ce ne sont que deux organisations parmi tant d’autres qui incarnent l’égalité des genres dans leur culture organisationnelle et qui portent des actions concrètes vers le changement pour un futur meilleur.

La Coop Le 507 située sur la rue St-Georges au centre-ville de Trois-Rivières rassemble plusieurs créatrices et artisanes sous le même toit. Sur la photo: Andréanne Thiffault-Dessureault – Les Malignes et Geneviève Savard, directrice générale

Un modèle entrepreneurial imparfait, mais ouvert

C’est vrai, il n’existe pas un modèle entrepreneurial mieux que les autres ou même parfait. Par contre, l’économie sociale a tout de même atteint la parité au sein de ses instances. On dit que « la moitié des membres des conseils d’administration en économie sociale au Québec sont des femmes »1. Quand on pense au fait qu’il existe « 11 200 entreprises collectives »1 dans la province, ça donne un bassin assez important. Cela me sonne qu’il y a eu un énorme travail de concertation, de mobilisation et de promotion et qu’il faut continuer de travailler fort, parce que la parité entre les femmes et les hommes n’est malheureusement pas encore atteinte dans les lieux décisionnels et consultatifs du Québec.

Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, en tant que jeune femme, j’ai espoir que les choses continuent de changer et de s’améliorer au fil du temps. Tous les jours, on entend des initiatives, des mouvements, des événements féministes qui tendent à vouloir faire comprendre rapidement aux jeunes à quoi ils doivent s’attendre dans la société actuelle. Certains diront que c’est un peu intense, mais je pense que ça les forge à comprendre plus vite les mini-actions quotidiennes qu’ils peuvent poser pour vivre dans une communauté inclusive.

Nous constatons une nouvelle ère chez les générations z et alpha qui me laisse croire à quelque chose de différent, d’assumer, de beau. Ça ne sera peut-être pas parfait, mais j’ose croire que ce sera mieux.

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Sources:

1 L’économie sociale au Québec, portrait statistique 2016. Institut de la statistique du Québec.

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