Le 1er mai, 1001 façons de s’opposer à l’austérité
Les moyens de s’opposer à l’austérité et de se porter à la défense de l’État social québécois ont été très nombreux depuis la rentrée parlementaire où le gouvernement Couillard a commencé à mettre en œuvre ses politiques d’austérité.
Aux manifestations locales dans les établissements de santé, dans les cégeps, dans les universités, dans les commissions scolaires, dans les régions, et même sur le plan national depuis septembre, s’est greffé un mouvement de grève sociale pour la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, le 1er mai.
Le 1er mai, journée des mobilisations
La Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, le vendredi 1er mai, est une extraordinaire occasion de faire converger les luttes vers cet objectif commun de refuser l’austérité et de montrer à la face du Québec notre attachement aux valeurs de solidarité et de redistribution de la richesse qui sous-tendent le rôle qui est attendu de l’État.
Dans les régions, les syndicats, les organisations populaires, féministes et environnementales ainsi que les associations syndicales participeront à cette mobilisation dans des actions de perturbation. Des piquets de grève ou symboliques seront dressés devant des milliers de lieux de travail pour que s’affiche clairement cette opposition partout au Québec.
La mobilisation contre l’austérité ne se terminera pas ce printemps. Cet automne, la mobilisation du Front commun (CSN-FTQ-SISP) pour soutenir les revendications des 500 000 employé-es de l’État sur l’emploi, sur la qualité des conditions de travail et des services et un revenu adéquat, montera d’un cran. La question de la grève est dorénavant à l’ordre du jour, depuis la rencontre du 31 mars qui a lancé ce débat dans les syndicats du secteur public. Les membres du Front commun se prononceront d’ailleurs dans leur assemblée générale respective au cours des prochains mois.