Un texte d’Elizabeth Leblanc-Michaud
Quand on voit ou qu’on entend le Grand Carny-Bal pour la première fois, impossible de demeurer indifférent. Véritable cabinet des curiosités ambulant, le groupe de musique à saveur circassienne a un petit je-ne-sais-quoi de drôle, d’étrange, voire d’inquiétant. Retour sur notre entretien avec deux de ses membres, Jean-François Veilleux et Lou Ouellette-Huet.
Un concept longuement réfléchi
Lancé officiellement en février 2021, le Grand Carny-Bal est né des cendres du groupe Boboche (2017-2020). Projet à la fois musical et théâtrale, il est le fruit du travail acharné de ses membres. En effet, pendant près d’un an, ceux et celles-ci ont travaillé d’arrache-pied, de concert avec l’auteur-compositeur-interprète et membre fondateur du groupe Jardin Mécanique, Sylvain De Carufel, afin de développer leur concept.
Du son distinctif de la formation musicale aux costumes, en passant par l’appellation et l’identité de chacun des personnages composant le groupe, rien n’a été laissé au hasard.
En tout point ingénieux, le nom du groupe le Grand Carny-Bal en appelle à la fois au terme « carnies », associé habituellement aux gens travaillant dans les cirques ambulants, mais aussi aux mots « carnival » et « cannibale ».