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C’est sous le thème « Valoriser les voix des enseignant·es : vers un nouveau contrat social pour l’éducation » qu’aura lieu le 5 octobre prochain la Journée mondiale des enseignant·es. Célébré depuis 1994 à l’initiative de l’UNESCO, l’événement souligne l’apport indispensable du corps enseignant à la société. Cette année, « l’urgence de faire entendre et de prendre en compte les voix des enseignant·es pour relever leurs défis » sera mise de l’avant afin de pouvoir « bénéficier des connaissances expertes et des contributions qu’ils [et elles] apportent à l’éducation ».
L’autonomie des professeur·es, spécialistes de leur domaine, est aussi essentielle que primordiale, d’où la décision de l’UNESCO de mettre l’accent « sur l’importance d’intégrer les perspectives des enseignant·es dans les politiques éducatives et de favoriser un environnement propice à leur développement professionnel ». L’organisme note que ces préoccupations s’inscrivent dans le cadre plus vaste des « nouvelles données clés sur la pénurie croissante d’enseignant·es et la dégradation des conditions de travail ». Ces conditions ont été particulièrement exprimées et documentées au Québec au cours des douze derniers mois.
D’autres phénomènes marquants s’y ajoutent, à l’échelle provinciale : une population étudiante encore plus fourmillante et bigarrée (cet automne, les deux cégeps de la Mauricie ont constaté une augmentation de 9,2 % de leur population étudiante en moyenne) et des coupures très substantielles dans le budget des cégeps, annoncées en juillet dernier par le Conseil du trésor.
Malgré ce contexte difficile, nous demeurons fières et fiers d’exercer notre profession, vitale pour la société. Plus de deux millions de personnes diplômées sont sorties des cégeps depuis leur création en 1968. Cette donnée nous classe au premier rang canadien en matière d’obtention d’un diplôme postsecondaire. Ce grand rêve des cégeps PUBLICS a porté le Québec pendant la Révolution tranquille : celui de l’accessibilité et de l’augmentation significative de la diplomation. Ce rêve, les enseignant·es l’actualisent jour après jour en formant leurs étudiant·es, en les accompagnant dans leur parcours et, surtout, comme êtres humains ouverts sur le monde.