Steven Roy Cullen, décembre 2017
Le 22 novembre dernier, on soulignait les 25 années d’activité de Plein Air Ville-Joie lors d’une réception organisée sur le site enchanteur de la base de plein air en bordure du Lac St-Pierre à Pointe-du-Lac.
Découvrez l’histoire du site Plein Air Ville-Joie à travers la plume de Jean-François Veilleux
Plein Air Ville-Joie poursuit la mission des sœurs Dominicaines de la Trinité qui, en 1992, ont été contraintes de revoir la structure de leur colonie de vacances de Pointe-du-Lac. En fait, si on se fie à l’acquisition du site au milieu des années 1940, il faudrait plutôt parler de 70 années d’activité.
En effet, au début des années 1990, le gouvernement du Québec procédait à la création du réseau des centres jeunesses et sonnait le glas des orphelinats gérés par les communautés religieuses. Or, le site de Plein Air Ville-Joie servait à accueillir les orphelins pour des camps estivaux. Ainsi, afin d’assurer la poursuite de la mission sociale, les sœurs Dominicaines de la Trinité ont procédé à la fondation de l’organisme à but non lucratif.
Depuis ce temps, Plein Air Ville-Joie continue d’offrir des services de camps familiaux pour tous, mais en particulier pour les familles à faible revenu. En 25 ans, on estime à plus de 10 000 le nombre de personnes ayant pu bénéficier de ces camps.
« En plus des camps familiaux, on a des classes nature. Tout le mois de juin, on a des élèves qui viennent profiter des plateaux d’activités sur le site. On a aussi des camps de jour à la fin de l’été et des camps répits », explique M. Philippe Roy, directeur général de Plein Air Ville-Joie.
« Parallèlement, on a toute l’offre commerciale de services qui sert à soutenir la mission sociale. La location des salles, des chalets ainsi que les services de restauration, de bar et d’animation, entre autres, servent à financer les accès des familles à faible revenu », poursuit-il.
Et que nous réserve l’avenir ? « L’an prochain nous allons faire une campagne de financement qui va s’appeler Les amis de Plein Air Ville-Joie. On travaille aussi sur un projet pour rénover l’auberge », indique M. Roy.