Suggestions de nos libraires – mars 2021

Le Consentement, Vanessa Springora, Le livre de poche

Le roman-choc de l’an passé vient tout juste de paraître en format poche, et c’est une excellente raison de le lire enfin, si ce n’est pas déjà fait. Pourquoi? Parce que c’est une histoire vraie, qui s’inscrit dans le mouvement #metoo et surtout parce que c’est fabuleusement bien écrit. Le consentement raconte la relation entre Vanessa Springora, alors jeune adolescente, et l’auteur Gabriel Matzneff, un homme mûr qui utilisait ses histoires d’amour avec de jeunes filles et de jeunes garçons comme matériel littéraire, aux yeux de tous. Un très beau livre, bouleversant et nécessaire.

par Audrey Martel – Librairie L’Exèdre

 

 

La familia grande, Camille Kouchner, Seuil

Avant même sa sortie, on comparait La familia Grande au roman de Vanessa Springora, tant pour le thème qu’il aborde que pour la secousse que sa parution a entraîné en France. Cette fois-ci, l’action prend corps dans une famille, celle du politologue, Olivier Duhamel, bien connu en France. L’autrice aborde avec sensibilité et sans tomber dans les détails scabreux les agressions sexuelles que leur beau-père, ce célèbre intellectuel, a fait subir à son frère jumeau, et le poids du silence et de la culpabilité qui a pesé sur elle pendant près de 30 ans.

par Audrey Martel – Librairie L’Exèdre

Procès verbal, Valérie Lefebvre-Faucher, ECOSOCIETE, Collection : 10 ans de Noir Canada, 2019 Finaliste 2021 QUÉBEC au prix des libraires catégorie Essai

Valérie Lefebvre-Faucher explore diverses facettes du métier de la parole, dont: l’appropriation du droit à la parole des femmes, la parole comme outil de résistance, voire, de désobéissance civile, ainsi que les conséquences de la prise de parole sous le prisme de la littérature. C’est un livre magnifique, porté par la force d’une femme qui a décidé d’occuper un espace, de redéfinir sa liberté, de ne plus être soumise à la gentillesse, et qui nous incite à faire de même. Celle qui était éditrice chez Écosociété au moment du procès contre le livre Noir Canada a construit une réflexion puissamment exprimée, comme un ressac à la répression.

par Isabelle Ayotte

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