Laura Lafrance – Août 2020

Du 1er août au 11 septembre 2020, la 9e édition de la Biennale nationale de sculpture contemporaine (BNSC) expose les œuvres de plus d’une dizaine d’artistes d’ici et d’ailleurs. Avec sa thématique « Croire », la Biennale a su s’adapter à la situation extraordinaire entourant la pandémie de la COVID-19 pour offrir à ses visiteurs une expérience immersive des plus accessibles. Bien que la plupart des lieux d’expositions soient à Trois-Rivières, la Biennale présente également quelques œuvres dans les villes de Montréal et de Victoriaville, et ce, gratuitement.

Murale éphémère Inside Out/ Sculpter le social de JR mettant en vedette plusieurs visages de la trifluvie photographiés localement par Étienne Boisvert. – Crédits: Dominic Bérubé

La mission de la Biennale nationale de sculpture contemporaine

La BNSC, fondée en 1983, est un organisme culturel à but non lucratif qui, à travers la sculpture, cherche à démocratiser l’art contemporain de façon à rejoindre ceux et celles qui n’ont pas l’habitude de visiter des musées. Désirant favoriser l’accessibilité de ses installations artistiques, quatre des six lieux d’expositions en sol trifluvien sont situés au centre-ville dans un parcours qui se fait facilement à pied. Malgré le tumulte causé par la pandémie, l’organisation de la BNSC se dit satisfaite de la réception du public jusqu’à maintenant ; dans les journées qui suivirent l’ouverture de la 9e édition, de nombreuses personnes se rendirent sur place pour découvrir les créations qui y sont exposées. Tandis que les autres éditions de la BNSC accueillaient plusieurs touristes, cette édition-ci a principalement accueilli des visiteurs locaux.

Des œuvres diversifiées et engagées

La Galerie d’art du Parc, qui est l’un des lieux phares de la BNSC, présente six œuvres dans une ambiance intimiste. Ouverte du mardi au dimanche de 12h à 17h, la Galerie met de l’avant les travaux des artistes Moridja Kintenge Banza, Caroline Monnet, JR, Janet Macpherson, ATSA et du duo composé de Richard Ibghy et de Marilou Lemmens. Kitenge Banza, artiste canadien d’origine congolaise, ouvre la visite de la Galerie d’art du Parc avec son installation « L’union des États » qui réimagine le monde. Occupant le rez-de-chaussée de la galerie, l’œuvre représente le monde s’il avait été colonisé par l’Afrique plutôt que par les peuples européens. C’est ainsi que le visiteur est invité à visiter l’ambassade de l’union des États et à réfléchir sur sa propre vision du monde. Par la suite, au troisième étage, le duo Lemmens-Ibghy exhibe « Measure of Inequity » qui transforme en sculpture divers diagrammes qui traitent des inégalités qui sévissent à travers la population. Il est aussi possible de visionner les films Women Are Heroes et Creatura Dada. Tandis que le premier, réalisé par l’artiste français JR, donnent une voix aux femmes brésiliennes, le deuxième montre le rassemblement de puissantes femmes autochtones qui célèbrent « un nouveau commencement et la fin du monde tel que nous le connaissons. »

Panorama d’un cycle pop du trio d’artistes BGL

Les autres lieux d’exposition

Au musée POP, la famille Plouffe présente l’œuvre « Filent dessus, filent dessous »; réalisé en collaboration avec l’Atelier le Fil d’Ariane, cette œuvre qui rappelle l’enfance a pour pièce centrale la fameuse courtepointe de l’émission Passe-Partout. Ensuite, au Centre d’exposition Raymond-Lasnier, il est possible de visiter « Panorama d’un cycle pop » du trio d’artistes BGL; utilisant le bronze comme matériau principal, l’installation joue avec l’imagerie populaire et avec des répliques de bâtons de popsicles pour étonner le visiteur. Au coin des rues Saint-Georges et Champlain est affichée la murale éphémère Inside Out/ Sculpter le social de JR mettant en vedette plusieurs visages de la trifluvie photographiés localement par Étienne Boisvert. Pour ce qui est de la ville de Trois-Rivières, l’Atelier Silex et la Galerie d’art R3 exposent les œuvres des artistes Joanne Poitras, Charlene Vickers et Patrick Bérubé. Pour en savoir plus sur les expositions de la BNSC, visitez le http://www.bnsc.ca/accueil.

Le photographe trifluvien Étienne Boisvert devant la murale éphémère Inside Out/ Sculpter le social réalisée en collaboration avec l’artiste français JR.  – Crédits: Dominic Bérubé

Consultez notre article sur le parcours d’art actuel shawiniganais Interzone2020 : Toujours plus d’effervescence 

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