
Le 31 janvier dernier, au Repère des mauvaises langues à Trois-Rivières, le collectif d’artistes Voix de Pasaj, un organisme à but non lucratif fondé en 2022, a présenté sa programmation 2025 lors d’une soirée ponctuée de performances artistiques variées. Fidèle à sa mission de démocratiser l’art pour favoriser un meilleur vivre-ensemble, l’organisation a également annoncé son adhésion à Culture Centre-du-Québec, ainsi que le lancement d’un site Web et d’une chaîne YouTube. Parmi les événements à venir : soirée musicale le 22 février, exploration des féminités le 8 mars, soirée de danse gitane le 22 mars et contes interculturels en tournée mauricienne (dates à confirmer). En entrevue, la cofondatrice Sandra Baron affirme être très fière du déploiement de son organisation ainsi que de ses membres.
Lancement
À la soirée de lancement, Voix de Pasaj annonçait encore plus de visibilité et d’accessibilité. D’une part, l’organisme agrandit son territoire d’action et est désormais membre de Culture Centre-du-Québec. D’autre part, on a lancé le tout nouveau site Web et la chaîne YouTube. Dans le site, on retrouve notamment l’offre de services ainsi que le répertoire des membres, celui-ci présentant pour chaque artiste son médium, une courte biographie et les services offerts.
Pour souligner la mise en fonction de sa chaîne YouTube, Voix de Pasaj a diffusé le vidéoclip de la chanson Des racines aux feuilles. Il s’agit d’un projet collectif conçu par de jeunes artistes nouvellement arrivé-es au Québec. Le vidéoclip illustre le parcours difficile de l’immigration, surtout à la période de l’adolescence. On comprend que l’art mis ainsi au service d’un projet collectif peut devenir un véritable outil pour renforcer l’autonomisation, c’est-à-dire la prise en charge personnelle des individus. Voix de Pasaj utilisera cette nouvelle chaîne YouTube pour diffuser le contenu et les performances de ses membres.
Programmation 2025
Nostalgie du présent – 22 février, Repère des mauvaises langues – Cette soirée présentera une performance musicale d’un duo composé de Juan Carlos San Valero, un guitariste originaire de Barcelone, et de Montreal Chill Panic, un artiste de musique électronique de style IdN. Une exposition de photographies de l’artiste Annie Tousignant complétera la prestation musicale. Une discussion avec le public aura également lieu. Cet événement endosse un titre paradoxal : le concept évoque les divers sentiments que nous pouvons ressentir lorsque nous saisissons l’instant présent tout en le perdant simultanément.
La nuit des femmes – 8 mars, La porte de la Mauricie – Pour une deuxième année consécutive, l’événement tend à « explorer par l’art les faces cachées des féminités », selon Sandra Baron. Au total, quatre performances artistiques en alternance avec quatre tables rondes sont au programme. Les thématiques seront l’appropriation du féminin par l’image, par la parole, par le mouvement et les notes ainsi que par le leadership. Cette soirée sans tabou est une production 100 % féminine où tout le monde est bienvenu.
Soirée de musique gitane – 22 mars, Repère des mauvaises langues – Au cours de cette soirée d’exploration musicale, six danseuses qui partagent des parcours migratoires différents présenteront des danses variées et inspirées de différents styles, comme le flamenco et la danse tsigane. Nilma Kelly en assurera la direction artistique. Les artistes seront accompagnées de la musique de Juan Carlos San Valero.
Soirées Contes du monde – Dates et lieux à déterminer – Cette tournée mauricienne comptant six soirées met en valeur l’interculturalité et l’intergénérationnel afin de montrer que le folklore québécois est profondément nourri par des influences diverses. Les prestations variées d’artistes provenant de multiples horizons culturels veulent souligner les liens entre traditions locales et apports extérieurs tout en célébrant leur effet positif sur la culture québécoise.
Ateliers
Le collectif Voix de Pasaj continuera aussi d’offrir des ateliers qui visent la démocratisation de la culture. « On travaille beaucoup en projets collectifs chez les jeunes. Donc, de A à Z, construire un projet axé sur le vivre-ensemble, sur le tricotage du filet social », précise Sandra Baron. D’ailleurs, une deuxième cohorte du projet Des racines aux feuilles verra le jour. Les jeunes ayant participé l’année dernière partageront leurs apprentissages avec d’autres jeunes de communautés culturelles diverses et autochtones en vue d’élaborer un nouveau projet collectif enrichi par leurs perspectives individuelles.
Retour sur la soirée du lancement en photos
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- Photo : Dominic Bérubé
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