Magali Boisvert, juillet 2019

Nous rencontrons le mythique Philippe Brach lors de son test de son, dans la resplendissante cour des Ursulines, juste avant sa performance du Festivoix. Il est à l’image de ce qu’avait prédit Safia Nolin, rencontrée quelques heures plus tôt : une barbe fournie et des cheveux longs en bataille.

Des souvenirs « fou Brach » de la Mauricie

Bien qu’il ait parcouru le Québec en long et en large, il ne sait plus trop quelle ville se trouve dans quelle région. Mais à notre grande surprise, Philippe garde des souvenirs particulièrement plaisants de la Mauricie. Il a d’ailleurs un lien particulier avec le Lac Castor.

« On a joué deux fois là et c’était malade. Je suis allé composer tout mon deuxième album là-bas. Je me suis pris deux semaines, c’est un prix qu’ils donnaient dans un festival. Tout, tout, tout a été fait au Lac Castor, tout seul, pendant qu’il y avait personne, en plein milieu de l’automne. C’est une coopérative là-bas, c’est une gang de crinqués vraiment le fun ! [Silence] Lac Castor. C’est juste des ost** de bons souvenirs. »

Puis il y a eu le feu Satyre, qui a illuminé les Forges le temps d’une saison musicale : « Le Satyre ! C’est vrai, c’était hot ! La salle est vraiment fucked up aussi. [On l’informe qu’il s’agit maintenant du Memphis, qui présente notamment du jazz] Bon, ben, je vais faire un album jazz. Juste pour être booké là ! » Il s’approche de notre micro et chuchote : « Vive la Mauricie. »

philippe brach festivoix

Notre journaliste Magali Boisvert en entrevue avec Philippe Brach dans la cour des Ursulines.
Crédits : Steven Roy Cullen

Il nous annonce aussi le spectacle à venir en Mauricie, gardé secret jusque-là : il sera la tête d’affiche du Widewood, le Festival de solidarité musicale, à Shawinigan, le 3 août prochain. « Ça a l’air c**lissement brun-vert hippie ! Mais tsé, un bon brun-vert. » C’est son preneur de son, Rami, qui fait partie de l’organisation de ce festival on ne peut plus « mollo », qui l’a guidé vers cet événement.

Une conscience sociale à fleur de peau

Le dernier album de Brach, Le silence des troupeaux, vêt un ton beaucoup plus urgent, plus alarmiste que ses précédents, avec des textes tels que celui de « La fin du monde » ou encore « La guerre (expliquée aux adultes) ».

Cependant, il sent une lueur d’espoir. « C’est pas moi qui la nourris, c’est les autres. Je rencontre des gens qui sont super inspirants, qui ont des ost** de beaux messages, qui portent un sourire et beaucoup d’espoir en ces temps peut-être un peu plus sombres. »

Lorsqu’il a un peu de temps, il passe faire du bénévolat dans un refuge pour chats, lui qui est un amoureux des animaux. « C’est quasiment égoïste. Ça me fait du bien, être tout seul avec les 400 chats pis d’avoir la cr** de paix, tsé. Eux autres, ils sont relax ; pour eux, chaque jour est chill ! [Rires] »

philippe brach festivoix

Crédits : Steven Roy Cullen

Et on est étonnés d’apprendre que toute son implication dans l’organisation du festival La Noce, à Chicoutimi, est bénévole : « Je le fais pour redonner à la communauté dans laquelle j’ai grandi. Je mets presque le tiers de mon temps dans une année là-dessus, tsé. Tout ce qui est communauté, ça me parle beaucoup. Je viens de m’acheter une maison sur la route vers l’Abitibi pis je m’implique aussi beaucoup dans ma communauté, je m’organise pour qu’on se parle, que ça se passe. »

« À chaque fois que je me fais inviter à des show bénéfice, pis que c’est pour une bonne cause, je dis oui. Quand c’est de bonnes intentions pis que la cause est noble pis que je suis disponible… Tout ce qui est bonne cause, c’est un gros oui. » On le prend en note si jamais La Gazette de la Mauricie planifie un jour un spectacle bénéfice…

Amours mauriciens de Philippe Brach
 
Scènes préférées en Mauricie ?
Le Magasin général Lebrun, l’accueil à La Tuque, le Lac Castor, la Maison de la culture Francis-Brisson à Grand-Mère, feu le Satyre, la salle Anaïs-Allard Rousseau…
Meilleures bouffes en Mauricie ?
Le Temps d’une pinte : « À chaque fois qu’on vient à Trois-Ri, on se ramasse là ! », le Café Frida, les casse-croûtes en général
Meilleurs souvenirs de la Mauricie ?
Le Lac Castor, qui l’a accueilli pendant toute la réalisation de son deuxième album
Des artistes de la Mauricie que t’aimes ?
« Antoine Corriveau pis Catherine Leduc, c’est deux personnes que je respecte énormément en tant qu’artistes. » Il aimerait aussi découvrir davantage Simon Laganière.
Des endroits de la Mauricie que t’aimerais découvrir ?
Le Rond coin et le Widewood…

 

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