Jean-Michel Landry, décembre 2017

On l’a souligné plus d’une fois, et avec raison : tout au long de la campagne électorale qui l’a portée au pouvoir, Valérie Plante s’est démarquée par son style souriant et spontané. Le vent de fraîcheur qu’elle a fait souffler sur une campagne où tout semblait joué d’avance fut tel qu’on n’a pas tardé à décrire Denis Coderre, son adversaire, comme un politicien du siècle dernier. L’avenir nous dira si le « style Plante » s’imposera hors de l’île de Montréal ; si la « vague rose » atteindra d’autres milieux politiques.

Le style compte, c’est sûr, mais à trop s’y attarder on perd de vue le contenu de la proposition faite aux Montréalais. Concrètement, la nouvelle mairesse de Montréal entend limiter à 10 $ le prix d’entrée au musée pour les jeunes ; développer un réseau cyclable 4 saisons ; prolonger les heures d’ouverture des bibliothèques et centres sportifs ; responsabiliser le service de police en le rendant plus transparent ; augmenter de 25 % le nombre d’arbres ; et instaurer une tarification sociale pour le transport en commun. Il faudra voir à ce que ces promesses soient tenues, mais d’ici là, rappelons-nous que ce sont ces propositions, et non seulement le sourire de Mme Plante, qui ont amené plusieurs Montréalais à faire le pari de l’audace.

La nouvelle mairesse de Montréal s’est fait élire non seulement en raison de son style, mais également en raison de ses propositions concrètes pour améliorer la qualité de vie dans la métropole.

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