Prescillia Labelle et Olivier Beauchesne-Sévigny sont parents de deux enfants en bas âge. Depuis un certain temps, la jeune famille a adopté un nouveau moyen pour effectuer certains déplacements du quotidien. La Gazette a rencontré la jeune maman afin d’en apprendre plus sur son utilisation du vélo-cargo électrique.
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Pourquoi as-tu accepté de participer au projet de La Cyclerie et d’utiliser un vélo-cargo ?
En fait, parce que c’est un projet qui me tient à cœur. Déjà, le transport actif, c’est quelque chose qui est important pour moi. Puis j’aime beaucoup me promener en vélo-cargo, j’ai envie de partager ce transport-là avec les autres, de permettre à aux familles et aux gens du quartier de découvrir ce moyen de transport-là.
Est-ce que tu l’utilises souvent, et pourquoi ?
On essaye le plus possible de l’utiliser pour certains trajets quotidiens, comme pour emmener les enfants à la garderie. Parfois, si on va au parc avec les enfants, au lieu de prendre la voiture, on va prendre le vélo-cargo. Là, on est au début du projet, donc on l’a juste pour nous, mais dès qu’il va y avoir d’autres personnes intéressées qui vont venir à nous, on va partager le vélo, et chacune trouvera ses façons de l’utiliser, de se l’approprier.
Est-ce que tu transportes davantage tes enfants maintenant ?
Oui, c’est sa principale utilité pour le moment. Les enfants trouvent ça vraiment agréable, plus, par exemple, que mon vélo avec un chariot en arrière ou le siège vélo. Aussi, comme je les ai devant moi, je peux plus facilement parler avec eux que s’ils étaient en arrière, et c’est peut-être plus sécuritaire aussi.
Comment ça se passe, le partage de la route à vélo-cargo ?
Relativement bien ! Je dirais que, comme on est juste un petit peu plus imposant, j’ai l’impression que les autos n’ont pas le choix de prendre plus d’espace pour nous dépasser. Comme c’est plus gros, je pense que c’est plus sécuritaire. En tout cas moi, je me sens plus en sécurité !
Est-ce que c’est simple à conduire et à manier, un vélo comme ça ?
Oui mais, tu sais, il y a une période d’apprentissage. La première fois qu’on l’utilise, on peut avoir peur d’être instable. Quand il y a un peu plus de poids en avant, c’est un apprentissage aussi d’utiliser ce poids-là. Mais je dirais que ça va vite, deux ou trois voyages et on s’habitue !
Quels sont les avantages d’utiliser un vélo-cargo plutôt qu’une voiture ?
Bien sûr, le voyage est gratuit, ou ça coûte seulement un peu d’électricité, alors on économise sur l’essence. C’est de l’exercice physique aussi. Et il y a quelque chose d’agréable qui est lié au fait qu’il n’y a pas beaucoup de vélos-cargos à Trois-Rivières, alors quand on se promène, les gens regardent et nous sourient, ils trouvent ça peut être intrigant, mais c’est sûr que ça amène une relation aux autres qu’on n’a pas en voiture.
Est-ce qu’il y a des trajets que tu ne faisais pas avant en vélo et que tu fais maintenant ?
Mes enfants sont à une garderie au Cap-de-la-Madeleine, donc c’est un trajet qui implique un certain nombre de kilomètres et des côtes, alors ça, je ne le faisais pas ou très peu avant. Et puis, surtout en termes de sécurité, je ne sais pas, il y avait quelque chose de plus difficile avec les enfants en arrière. Mais, maintenant, ça ne me dérange plus d’aller les chercher à la garderie. Et, comme c’est un vélo électrique, et qu’en plus il y a la boite, c’est quelque chose de tellement facile et agréable, maintenant ça me fait plaisir d’aller chercher les enfants, même si ça implique une plus grande distance.
En terminant, est-ce qu’on peut dire que le vélo-cargo a été adopté par toute la famille ?
Oh oui, vraiment ! Autant moi que mon conjoint, et surtout les enfants, tout le monde adore ça !
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