Du 26 juin au 5 juillet a eu lieu le très attendu Festivoix en plein cœur de Trois-Rivières. Un rendez-vous annuel pour les mordus de musique de tous les genres, de toutes les origines et de toutes les langues, qui a rassemblé plusieurs millers de festivaliers des quatre pointes de cette grande nappe carreautée qu’est le Québec. Rétrospective sur quatre moments forts de ces neuf jours de festivités !
Les Cowboys Fringants et les Frères Lemay
Le spectacle d’ouverture du Festivoix du 26 juin a été entamé par la première partie des Cowboys Fringants : les Frères Lemay. Ce groupe folk néo-traditionnel mauricien aux refrains entonnés et répondus ont démarré la soirée en beauté ; le chanteur, une pièce de fourrure sur l’épaule, a su rejoindre la foule grâce aux textes qui sonnent bien de chez nous, comme « j’ai pas vu l’homme qui a vu l’ours, mais j’ai vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours ». Eh bien, quant à ceux qui ont manqué cette prestation, ils pourront bien dire : « J’ai pas vu le show, mais j’ai vu le gars qui a vu le gars qui a vu le show. »
Quant aux Cowboys, l’amour du public est déjà acquis depuis belle lurette. On comptait parmi la foule plusieurs fans de longue date, qui avaient à leur actif plusieurs dizaines de spectacles du groupe, mais très peu de personnes qui ne connaissaient pas les paroles des chansons les plus connues. L’ambiance était à la fête, deux jours après la Saint-Jean, et le discours engagé des Cowboys emportait le public dans une joyeuse ronde de propos bien Québécois, à envoyer promener le gouvernement et à célébrer les petits plaisirs de la vie. Après tout, « tant qu’on aura de l’amour, de l’eau fraîche et de l’air pur, un toit et puis quatre murs, ce sera la joie dans notre cour ! »
Magali Boisvert
La Gazette de la Mauricie