Michel Lamy, novembre 2015
Alors que la campagne électorale fédérale est derrière nous, un autre scrutin se prépare à la maison des jeunes Entrado, du quartier Saint-Sacrement à Trois-Rivières. En effet, le 20 novembre prochain, les membres auront à élire un nouveau président du conseil jeunesse.

De gauche à droite : Miguel Goulet, Xavier Filion, Pierre-Luc Larouche, Claudie Lévesque (coordonnatrice), Nicolas Doucet et Jessy Drouin. PHOTO: Michel Lamy
Léandre Smith-Thériault connaît bien ce rôle : il est membre de la maison des jeunes depuis six ans, et il a lui-même présidé le conseil au cours des dernières années. « Le conseil jeunesse est un espace de décision dédié aux jeunes, et administré par eux. Le rôle du président est principalement de présenter des activités et de représenter le conseil jeunesse auprès du conseil d’administration des loisirs Saint-Sacrement », précise M. Smith-Thériault.
Le fait de tenir des élections et de former un conseil jeunesse semble s’inscrire parfaitement dans la façon de faire d’Entrado. La maison des jeunes vise bien entendu l’implication de ses membres à la vie communautaire, mais elle veut également offrir la possibilité aux jeunes de gérer complètement leur espace. Cette forme d’encadrement libre a pour but de responsabiliser les jeunes en leur offrant un modèle propice aux relations sociales, et où ils peuvent être conseillés tout en exprimant leurs idées.
Toujours dans le même esprit, la maison des jeunes offre plusieurs autres activités à ses membres. « Certaines activités, comme l’improvisation, les jeux de société et la glissade visent surtout le loisir. Par contre, d’autres activités visent aussi la participation citoyenne, comme la fête de quartier ou le carnaval. Il arrive aussi que nous organisions des sorties, à Québec ou à Montréal, par exemple » énumère Claudie Lévesque, coordonnatrice d’Entrado. Un autre projet prendra place en janvier, où les jeunes se lanceront dans l’écriture d’une pièce de théâtre, qui sera jouée en juin. « Le but de nos activités est toujours d’être accueillants et inclusifs, et bien sûr de s’amuser », conclut M. Smith-Thériault.