Jean-Claude Landry, décembre 2017
Assisterons-nous à un changement radical d’approche dans la gouvernance municipale à Trois-Rivières? C’est ce qui semble se dégager à la suite d’une campagne électorale lors de laquelle l’essentiel de l’attention médiatique avait été concentrée sur le duel Jean-François Aubin – Yves Lévesque et leurs visions respectives, nettement distinctes pour ne pas dire opposées, de la gouvernance municipale.
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Si on a pu croire un instant que la réélection du maire Lévesque annonçait que la vision d’une gestion plus centralisatrice allait continuer à s’imposer, c’est plutôt celle d’une gestion plus collective prônée par son adversaire qui risque de prédominer.
L’élection d’une majorité de conseillères et conseillers déterminés à participer activement à la définition des orientations stratégiques de la ville et à être proactifs dans l’administration des affaires municipales vient de changer la donne. Les antécédents de plusieurs d’entre eux en matière d’engagement social et communautaire ainsi que d’action citoyenne sont d’ailleurs le gage d’un conseil municipal plus animé que le précédent. Si le changement en voie de s’opérer n’a pas l’éclat de celui qui a marqué la Métropole, qu’on ne s’y trompe pas, il n’en est pas moins réel. Une évolution qu’il faut saluer au moment même où l’État du Québec définit les municipalités comme « gouvernements de proximité » et leur octroie, avec l’adoption de la loi 122, davantage de responsabilités.