Audrey Martel, librairie l’Exèdre, mai 2017
Robert et moi (série en 4 tomes)
Robert Soulières et Cyril Doisneau, éditions Fonfon
Les éditions Fonfon sont reconnues pour leurs livres jeunesse à la fois pédagogiques et ludiques. La collection Histoires de lire, destinée aux petits lecteurs du premier cycle du primaire, s’inscrit parfaitement dans la mission de la maison. Le concept est vraiment sympathique : on met en scène un auteur – sous les traits d’un enfant – au fil de quatre petites histoires, faites de phrases courtes et rythmées. Le texte accroche le lecteur en lui donnant envie de découvrir le livre suivant. J’ai été charmée par les quatre premiers volumes de la série, parus l’automne dernier, qui mettaient en vedette le coloré Simon Boulerice. Cette fois-ci, c’est le petit Robert Soulières que l’on découvre à travers quatre histoires drôles et poétiques. On en redemande !Chère Ijeawele – Un manifeste pour une éducation féministe
Chimamanda Ngozi Adichie, Gallimard
Chimamanda Ngozi Adichie est cette écrivaine d’origine nigériane à qui l’on doit le formidable roman Americanah, paru en 2015. Elle nous revient ici avec un essai féministe essentiel. Lorsqu’une amie, nouvellement maman, lui demande des conseils sur la façon d’éduquer sa petite fille de façon féministe, Chimamanda lui répond sous forme de lettre. Sur un ton convivial et parfois ironique, l’auteure y va de quinze recommandations à la portée de tous, formant un manifeste qui devrait à mon avis être lu par tous les nouveaux parents. J’oserais même dire que ce texte incontournable devrait être mis entre toutes les mains.
Les inquiétudes
L’année noire, tome 1
Jean-Simon Desroches, les herbes rouges
Tout commence par la disparition d’un gamin dans un quartier ordinaire de l’Est de Montréal. Cette disparition signera le début de l’année noire pour tous les personnages du livre. On suivra, bien sûr, les parents du jeune disparu, mais également les témoins de l’enlèvement, les badauds ayant pris part à la battue le soir du drame et des voisins, plus ou moins liés entre eux. Cette alternance entre les points de vue et les récits personnels forme une grande fresque de la société québécoise et, surtout, de toutes ses zones d’ombre. Un roman à l’écriture parfaitement maîtrisée, dont on devient rapidement accro !