Cela fait déjà quelques années que le projet Citoyen.ne.s du monde et de chez nous suit son cours au Comité de solidarité/Trois-Rivières (CS3R). Celui-ci vise à mobiliser et à mettre en action des jeunes de la région sur des enjeux qui leur tiennent à cœur, qu’on parle d’environnement, de justice sociale ou encore de féminisme.
En passant par l’organisation d’une mobilisation sur le compostage, le déploiement d’une grande bannière pour le jour de la terre, l’organisation d’une conférence sur les écoféminismes, la rédaction de chroniques engagées, l’organisation d’une soirée quiz sur la consommation responsable, la création d’œuvres d’art engagées et bien plus. Au cours des dernières années, les militant.e.s impliqué.e.s dans le projet se sont rassemblé.e.s afin de participer à la construction d’un monde plus solidaire, démocratique, équitable, pacifique et écologique.
Bien qu’un grand nombre de jeunes tout aussi inspirant.e.s les un.e.s que les autres s’impliquent dans le projet, aujourd’hui, nous sommes heureux.ses de vous présenter quatre de ces belles personnes qui, année après année, s’impliquent avec cœur et détermination pour le bien commun.
Bianca Thibault-Lachance, 24 ans
Diplômée en technique de travail social du Cégep de Trois-Rivières, Bianca travaille dans le domaine de l’intervention sociale depuis six ans. Elle a également fait des études en développement durable et en agriculture urbaine.
Bianca s’implique au CS3R depuis bientôt cinq ans. Elle a d’abord commencé en s’impliquant dans le comité jeunesse, le comité femmes, puis par la suite, dans le projet Citoyen.ne.s du monde et de chez nous. Elle a même fait son stage final d’intervention ici-même au comité.
Plusieurs enjeux touchent Bianca, tels que les inégalités sociales, la mondialisation, mais par-dessus tout ce sont les enjeux environnementaux ainsi que le féminisme qui la poussent à continuer à s’impliquer année après année. « Je m’intéresse beaucoup au féminisme, par exemple, à la place des femmes dans la société, à leur charge mentale et donc à toutes les revendications en lien avec les droits des femmes. »
Pour Bianca, chaque personne peut contribuer à sa façon aux enjeux présents dans le monde, il faut tout d’abord s’informer, s’intéresser à ces sujets et aussi se remettre en question. Voilà la porte d’entrée de l’engagement, ensuite, il suffit de se mettre en action.
Charles Fontaine, 23 ans
Charles est étudiant à la maîtrise en philosophie à l’Université du Québec à Trois-Rivières où il s’intéresse particulièrement à l’éthique de l’environnement. Il a un fort intérêt pour les luttes environnementales, mais aussi pour toutes les intersections qu’on peut y retrouver. Pensons entre autres aux différentes façons dont sont touchées les personnes marginalisées, les femmes et les populations des suds par les changements climatiques et les problèmes environnementaux. En effet, il s’avère primordial pour Charles de se questionner sur la façon de lutter de manière concertée contre les différentes formes d’oppression et donc d’intégrer une approche intersectionnelle aux luttes environnementales.
Charles a travaillé quelques mois au CS3R dans le passé et depuis il a toujours continué à s’impliquer. « C’est ici, au comité, que je trouve un écho pour des initiatives citoyennes et que je rencontre des gens qui sont mobilisés sur des enjeux qui m’interpellent. » Il y a d’ailleurs fait la rencontre de plusieurs personnes qui l’ont inspiré à s’engager au quotidien.
Pour Charles, son implication et son engagement autant au sein du CS3R que parmi les autres groupes auxquels il prend part, s’avère être une solution concrète pour lutter contre l’écoanxiété. Le fait de s’impliquer lui procure un sentiment de devoir accompli, c’est d’ailleurs une motivation pour lui de poursuivre son engagement. Comme Charles le dit si bien : « L’engagement citoyen c’est de transformer son quotidien pour tendre une main vers l’autre. »
Sabrina Morasse, 24 ans
Sabrina est diplômée en technique d’éducation spécialisée au Collège Laflèche. Elle travaille maintenant depuis près de deux ans dans les écoles primaires de la région. L’un des aspects de son travail qui l’anime c’est de pouvoir allier intervention et sensibilisation. En effet, elle peut, à sa manière, semer des graines d’espoir et de solidarité dans la tête des jeunes qu’elle côtoie et les encourager à adopter des comportements respectueux de l’environnement et des autres.
Sabrina s’implique dans le cadre du projet Citoyen.ne.s du monde et de chez nous depuis environ deux ans. « Ça me permet de côtoyer des gens un peu comme moi qui ont le goût de se mobiliser, de changer les choses et ça me permet d’en apprendre davantage sur différents enjeux. »
Sabrina soutient que nous n’avons pas besoin de connaître à la perfection les enjeux ou bien d’avoir des compétences en particulier pour s’impliquer. Au contraire, c’est en s’impliquant et en côtoyant d’autres gens avec des intérêts similaires qu’on en apprend davantage.
Sabrina croit que la construction d’un monde meilleur passe certainement par des gestes individuels, mais pour aller plus loin dans la réalisation de cet objectif, cela doit passer par des changements collectifs. En effet, c’est en se mobilisant à plusieurs et en faisant pression sur nos gouvernements afin qu’ils agissent concrètement pour une plus grande justice sociale et environnementale que nous pourrons faire avancer les choses.
Simon Lantz, 19 ans
Entre ses études au cégep de Trois-Rivières en sciences, lettres et art, le sport et ses nombreux engagements, Simon s’implique dans le projet Citoyen.ne.s du monde et de chez nous depuis le tout début du projet et répond présent à chacune des mobilisations et rencontres.
Simon gravite autour du CS3R depuis qu’il est petit. En effet, ses deux parents ayant déjà travaillé au CS3R, Simon a été initié dès son plus jeune âge à l’importance de la participation citoyenne ainsi qu’aux valeurs de solidarité, d’entraide et d’égalité.
Pour Simon, l’engagement citoyen peut permettre de faire bouger les choses et d’apporter des changements sociaux. « On est quand même entendu en tant que citoyen. Si on prend l’exemple de notre mobilisation l’année passée sur le compost, ça a eu un impact positif. » C’est d’ailleurs ce qui le motive à s’impliquer.
Simon s’indigne devant l’écart de richesse qui se creuse et les inégalités de plus en plus grandissantes à travers le monde. Il considère donc important que nous, en tant que personnes privilégiées, avons le devoir de contribuer comme on le peut à un monde meilleur. Pour ce faire, Simon croit que c’est en s’engageant avec des groupes, tels que Citoyen.ne.s du monde et de chez nous que l’on peut amener des changements collectifs.
Bref, Bianca, Charles, Sabrina et Simon et les autres jeunes impliqué.e.s dans le projet sont chacun.e des personnes inspiré.e.s et inspirant.e.s qui à leur façon tentent de contribuer à un monde meilleur. Si tu as envie, toi aussi, de devenir un.e citoyen.ne engagé.e et de faire entendre ta voix sur des enjeux qui te tiennent à cœur, contacte-nous en écrivant à anne.julie.morasse@cs3r.org.