Par Jessyca Marchand
Afin de continuer sur ma lancée de portraits d’auteurs de la Mauricie, laissez-moi vous présenter quelqu’un de passionné par les livres. En plus d’être professeur au cégep de Trois-Rivières depuis de nombreuses années, d’avoir fait de la radio à CFou, la station de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Frédérick Durand a publié une vingtaine de livres depuis les années 90. Des romans, des recueils de poésie, des nouvelles, des livres jeunesse, tant de mots qui ont coulé de sa plume au fil des ans.
Il a débuté sa carrière d’auteur autour de 1990, mais n’a été publié qu’en 1997 pour la première fois. C’est en littérature jeunesse qu’il a fait ses armes, avec la parution de L’ombre du sorcier. Trois autres livres jeunesse ont suivi. Entre 2000 et 2001, il se lance dans une autre sorte d’écriture, avec Dernier train pour Noireterre. Il paraîtra en 2003 et s’adresse à un public adulte.
Il aime toucher à plusieurs genres littéraires, que ce soit l’historique, le thriller, le policier, etc. Il place parfois ses personnages dans des villes de la région, notamment dans sa dernière parution Au rendez-vous des courtisans glacés, où ses personnages se promènent à Trois-Rivières. On pourra aussi lire une de ses nouvelles se rapportant au Festival Western dans cette ville mythique qu’est St-Tite dans le recueil Les Murmurantes. Ce livre, écrit par six auteurs de la région tentent de parler d’un village ou d’une ville de la Mauricie et sortira très bientôt.
Il a aussi touché à la poésie, et compte maintenant trois recueils de poèmes. Tu peux me déchirer, Locoleitmotive et Sombre d’ailleurs, publiés entre 2005 et 2009.
Frédérick Durand a réussi à traverser l’Atlantique avec plusieurs de ses histoires. Quelques-unes de ses œuvres se situent en France, dont un écrit spécialement pour le peuple français. Il a également écrit deux nouvelles dans un recueil français sur la Préhistoire et l’Antiquité. Pour chacune de ces nouvelles, il a consacré un été à ses recherches, afin que son histoire soit la plus réaliste possible.
Dans sa première nouvelle française, il s’intéressait particulièrement aux fresques dans les cavernes au temps des hommes de Néanderthal. Il a appris que c’était utilisé pour la chasse, afin de prévenir les autres de l’endroit où se trouvait le gibier et les dangers possibles. Mais, si la personne qui continuait le dessin était un mauvais dessinateur, est-ce que la chasse en serait affectée ? On peut également en apprendre plus sur la Rome ancienne dans sa deuxième nouvelle française.
Il a été finaliste et a gagné quelques prix au cours de sa carrière, pour ses nouvelles comme pour ses romans. Il est toujours heureux de parler avec des gens passionnés de littérature comme lui et d’enseigner le français et la production littéraire. Il prendra toutefois un congé sabbatique pour se concentrer sur l’écriture. On peut donc espérer pouvoir bientôt avoir d’autres histoires sur les rayons des librairies.
Pour plus d’informations, vous pouvez consultez son blogue, à www.frederickdurand.blogspot.fr