Par Marie-Hélène Nadeau, Librairie Poirier, janvier 2018
Dans mon livre à moi, Olivier Niquet, Duchesne et du rêve
Voici enfin un livre désiré depuis longtemps : une collection des « meilleures » pires citations des commentateurs sportifs. Hilarant du début à la fin, le livre de Niquet ne se contente pas de rapporter quelques citations comiques. En effet, l’auteur y ajoute sa touche d’humour que l’on reconnait de La soirée est (encore) jeune en bonifiant chaque citation d’un mot d’esprit et en incluant introduction, articles en début de chapitres et conclusion à son livre. Dans mon livre à moi est une lecture des plus agréables par sa vivacité ingénieuse et par l’ajout de fiches techniques de style « cartes de hockey » des plus grands spécialistes de la citation creuse dans le domaine du sport. Un classique en devenir tant pour les amateurs de sport que pour les fanatiques de lapsus douteux !
Le Monstre : La suite, Ingrid Falaise, Libre expression
Que l’on connaisse ou non l’histoire d’Ingrid Falaise par la lecture du Monstre, premier récit de l’auteure, Le monstre : la suite touche d’emblée par son écriture honnête et intimiste. Axé sur le processus de reconstruction de l’auteure à la suite d’une relation malsaine de deux ans, on est estomaqué d’y découvrir l’ampleur de l’envers du décor : c’est plus de douze ans de travail sur soi, dans lesquels s’enchaînent thérapies et relations différentes, qui sont consignés dans ces quelque 400 pages. À travers la prose douce et humaine de Falaise que l’on expérimente dès les premières pages, c’est un texte travaillé et d’une qualité impressionnante qui s’offre au lecteur. Le monstre : la suite est une lecture des plus empathiques dont on ressort grandi !
Vivre cent ans, Justine Latour et Marie-Noëlle Blais, Marchand de feuilles
Présentant le portrait de douze centenaires québécois et québécoises, Vivre cent ans est à la fois un recueil de conseils sur la longévité et une invitation privilégiée dans l’intimité de ces douze forces de la nature. C’est que ces gens ont tous une vision propre de la vie en général, du temps qui passe et qui ne revient plus, des générations qui se succèdent, et il est inspirant de voir comment ces visions se font écho. Parallèlement, la vie racontée de ces centenaires nous informe de façon authentique et sincère sur un temps profondément distinct du nôtre, celui du début du vingtième siècle. Un temps où les valeurs familiales, professionnelles et sociales étaient tout autres. Vivre cent ans, c’est une lecture à partager !